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Zanzibar est-il un pays dangereux : conseils aux voyageurs 2025

Certains lieux vous tendent un miroir : à Zanzibar, le reflet oscille entre carte postale et rumeur persistante. Face à l’océan qui hypnotise, un pêcheur de Stone Town lâche, l’air malicieux : « Ici, le vrai piège, c’est de tomber amoureux de la mer. » Pourtant, derrière le bleu turquoise et les parfums d’épices, des questions s’invitent dans les valises : le séjour sur l’île sent-il vraiment le risque ou la dolce vita ?

Les venelles chargées d’histoire, les marchés où l’on marchande le clou de girofle, tout semble inviter à la légèreté. Mais l’image parfaite a ses nuances : faut-il redouter son voyage à Zanzibar en 2025 ? Ou suffit-il de connaître les règles du jeu pour transformer la parenthèse en souvenir lumineux ?

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Situation sécuritaire à Zanzibar en 2025 : état des lieux et évolutions récentes

En 2025, la situation sécuritaire à Zanzibar reste globalement apaisée, loin des foyers de tension qui secouent parfois la Tanzanie continentale. Cette île autonome ne figure sur aucune liste noire des pays dangereux dressée par les gouvernements européens. Conscientes du poids du tourisme, les autorités multiplient les contrôles de police dans les secteurs prisés des voyageurs : Stone Town, Nungwi, Kendwa. Les risques de délits de rue existent, mais ils se résument majoritairement à des pickpockets ou à de petites arnaques, ni plus ni moins fréquents qu’ailleurs sous les tropiques.

Nouvelle donne depuis peu : la surveillance lors des manifestations politiques s’est intensifiée. Parfois, la sécurité se tend localement, mais ces situations restent rares et touchent peu les touristes. Le mot d’ordre : éviter les attroupements et rester sur les grands axes si des tensions se font sentir.

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  • Les plages et sites touristiques profitent d’une présence policière accrue.
  • Les quartiers plus éloignés, les villages reculés ou mal éclairés, exposent davantage aux vols opportunistes, surtout après la tombée de la nuit.

Un voyage en Tanzanie — et à Zanzibar en particulier — n’impose pas de vivre dans la crainte. Dans les villes animées, la prudence de base s’impose : surveiller ses affaires, éviter les raccourcis douteux, respecter les codes locaux. La sérénité s’acquiert par le bon sens, et non par la peur.

Quels risques pour les voyageurs : criminalité, santé, environnement ?

La criminalité à Zanzibar ne dépasse pas celle des autres destinations en vogue. Les incidents relèvent surtout du vol à la sauvette ou du cambriolage occasionnel, généralement lorsque des objets de valeur sont laissés sans surveillance. Les agressions violentes sont rares dans les lieux touristiques, mais la prudence reste de rigueur le soir ou dans les zones excentrées.

Côté santé, le paludisme circule toujours, même si le risque est modéré sur le littoral. Dès que la saison des pluies débute — mars à mai, puis novembre —, les moustiques prolifèrent et la vigilance doit redoubler. Répulsifs, vêtements longs, moustiquaire : le trio gagnant pour dormir sur ses deux oreilles. Les piqûres de moustique peuvent aussi transmettre la dengue ou le chikungunya, maladies dont le niveau de circulation varie selon les années. Aucun vaccin pour s’en protéger, mais celui contre la fièvre jaune reste exigé à l’entrée si vous arrivez d’un pays où elle sévit.

  • Prenez l’habitude de ne boire que de l’eau en bouteille encore scellée.
  • Méfiez-vous des aliments crus ou peu cuits, notamment sur les petits marchés.

La fièvre typhoïde ou la tuberculose ne guettent que ceux qui négligent les règles de base d’hygiène. Sur la route, le vrai danger se niche dans la conduite : accidents fréquents, éclairage public défaillant, chaussées glissantes lors des averses. Mieux vaut anticiper ses trajets, surtout quand le ciel se fait menaçant.

Voyager sereinement à Zanzibar : conseils pratiques et précautions à prendre

Un séjour à Zanzibar, ça se prépare. Avant le départ, prenez rendez-vous dans un centre de vaccinations internationales ou chez votre médecin pour faire le point sur les vaccins — la fièvre jaune en tête. Glissez dans vos valises des répulsifs costauds contre les piqûres de moustiques et misez sur des tenues couvrantes dès le soir venu.

Ne négligez pas l’assurance voyage : préférez une formule incluant évacuation médicale et annulation. Les hôpitaux locaux sont rarement à la hauteur en cas de pépin grave, et un retour express vers Dar es Salaam ou l’Europe peut devenir vital.

  • Notez les numéros d’urgence sur votre téléphone et gardez-les à portée de main.
  • Privilégiez toujours l’eau en bouteille, même pour le brossage de dents.
  • Vérifiez que vos vaccins de base sont à jour avant de partir.

À table, optez pour les plats bien cuits : le grillé ou mijoté l’emporte sur la salade improvisée. Pour bouger sur l’île, choisissez des agences reconnues, des taxis officiels et évitez l’improvisation en pleine nuit sur les routes cabossées. En cas de souci médical, rapprochez-vous d’une clinique réputée sans tarder, et gardez un œil sur les recommandations des autorités. Zanzibar s’offre à qui sait conjuguer prudence et adaptabilité, sans sacrifier le plaisir.

île touristique

Zones à privilégier ou à éviter selon les retours d’expatriés et de touristes

Quartiers sûrs et zones recommandées

À Stone Town, classée par l’UNESCO, la sécurité renforcée et la police omniprésente rassurent les voyageurs. Au nord, Nungwi et Kendwa attirent familles et backpackers en quête de sable blanc et de tranquillité. Ces coins profitent d’infrastructures solides, d’hôtels rodés aux imprévus et d’une fréquentation qui limite les tentations malveillantes.

Zones à éviter selon les témoignages

Les zones rurales isolées du centre de l’île, loin des sentiers battus, concentrent la plupart des incidents recensés. Même chose pour certains quartiers périphériques de Stone Town : la nuit tombée, mieux vaut les laisser derrière soi.

  • Écartez les promenades nocturnes hors des sentiers balisés.
  • N’explorez les villages reculés qu’accompagné d’un guide local de confiance.

Le sud, plus sauvage, attire les amoureux d’authenticité, mais réclame une attention renforcée : éclairage rare, police clairsemée. Les expatriés le martèlent : prévenez toujours votre hébergeur avant de sortir des grands axes. Zanzibar n’a rien d’un « pays dangereux », mais l’art du voyage ici, c’est d’ajuster constamment sa boussole et d’écouter le terrain. L’aventure commence là où l’on conjugue curiosité avec vigilance.

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