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Contrôle technique deux-roues : la FFMC appelle au boycott des centres de contrôle

Face à l’imposition d’un nouvel examen périodique pour les motos et scooters dès le 15 avril 2024, la Fédération française des motards en colère (FFMC) a décidé de réagir. En lançant l’opération #BalanceTonCentre, la FFMC souhaite encourager le boycott des centres pro-CT2RM. Elle espère ainsi alimenter une carte destinée à identifier les centres de contrôle technique favorables ou non à cette mesure controversée. La mobilisation continue donc, malgré les manifestations passées et les statistiques d’accidentologie peu éloquentes quant à l’impact d’une défaillance mécanique sur les accidents de deux-roues.

Une plateforme pour dénoncer les centres de contrôle technique nationaux

Pour lutter contre le contrôle technique des deux-roues motorisés, la FFMC a développé une nouvelle arme : une plateforme en ligne qui permet aux membres de la communauté de se renseigner sur les centres appliquant cette mesure. L’objectif est clair : mettre en avant les centres ne réalisant pas le CT2RM, afin d’exercer une pression économique sur ceux qui choisissent de l’appliquer. Grâce à ce site Internet, les motards peuvent ainsi consulter tous les centres de contrôle technique de France et vérifier s’ils effectuent ou non cet examen.

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Ainsi, la FFMC ne compte pas s’arrêter là. Alors que la date fatidique du 15 avril approche, l’appel au boycott des centres de contrôle technique deux-roues prend de l’ampleur. L’idée est simple : pousser les motards, qui sont également souvent automobilistes, à privilégier les centres ne proposant pas de CT2RM lorsqu’ils doivent effectuer un contrôle pour leur voiture. Ainsi, les consommateurs pourraient exercer leur pouvoir pour faire entendre leurs revendications et engager un rapport de force avec les autorités.

Un combat loin d’être terminé

A un peu plus d’un mois de la mise en place effective du contrôle technique deux roues obligatoire, la mobilisation autour de cette mesure ne faiblit pas. La FFMC n’a pas dit son dernier mot, et souhaite continuer d’unir les motards contre l’imposition d’un examen qu’elle juge inutile et injustifié. Pour Jean, motard des Yvelines, cette décision est perçue comme une atteinte à la liberté de circuler, ainsi qu’une méconnaissance des spécificités du monde de la moto. Selon lui, si les choses avances ainsi, même les autocollants pour moto comme ceux qu’on peut trouver sur la boutique Backyard seront bientôt interdits, quand bien même ils n’affectent en rien la mécanique des deux roues.

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Dans ce contexte conflictuel, il apparaît essentiel de souligner les enjeux derrière la contestation de la mise en place du contrôle technique pour les deux-roues motorisés. Si les arguments de sécurité avancés par le gouvernement semblent difficilement contournables, la pertinence d’un tel contrôle est largement discutée. Les détracteurs de cette mesure mettent en avant le faible nombre d’accidents liés à une défaillance mécanique, et soulignent l’incohérence de son application alors que les deux-roues contribuent à réduire la pollution et les embouteillages. Face à ces arguments, il est crucial de s’interroger sur les raisons profondes qui poussent les autorités à adopter une telle législation, et sur les moyens mis en œuvre pour trouver des alternatives moins contraignantes et plus adaptées aux spécificités du secteur.

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