Les touristes grandissent en France et dans le monde entier. Bien que les économies émergentes profitent à l’économie, elles ont un impact désastreux sur l’environnement. Quels sont les impacts de l’hypertourisme et est-il possible d’y remédier ?
Plan de l'article
Les impacts économiques positifs de l’hypertourisme
Le tourisme est en pleine croissance, tant en France qu’à l’étranger. Il est en constante évolution et a un impact économique favorable dans le monde entier. En 2018, pas moins de 1,4 milliard de touristes ont voyagé dans le monde (baromètre 2018 de l’OMT), soit une augmentation de 6 %. La tendance devrait se poursuivre à l’avenir, avec une croissance annuelle de 3 à 4 %.
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Plus de la moitié des touristes ont choisi l’Europe, tandis que 15% ont visité le continent américain. Près d’un quart des touristes ont préféré le continent asiatique et le Pacifique et moins de 10 % ont visité l’Afrique et le Moyen-Orient.
L’ argent dépensé par les touristes s’élève à 1 600 milliards de dollars, soit 4,3 milliards de dollars par jour. Tourismeest un secteur économique important, devant l’industrie automobile. Elle emploie plus de 300 millions de personnes et représente plus de 10 % du PIB mondial. Il ne fait donc aucun doute que le tourisme a un impact positif sur l’emploi dans les pays d’accueil, en particulier les pays émergents.
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Les impacts environnementaux négatifs de l’hypertourisme
En plus de la menace que représente le tourisme pour le patrimoine (lagune vénitienne, Machu Picchu, ville fortifiée de Dubrovnik, etc.), il cause beaucoup d’autres inconvénients pour la planète :
- la pollution de l’air ;
- perte de biodiversité ;
- consommation excessive de ressources naturelles,
- destruction des écosystèmes, etc.
Élargissement de l’empreinte carbone
Le tourisme émet à lui seul 5 % des gaz à effet de serre. D’ici 2050, si le rythme de croissance se poursuit, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront de 131 % et la consommation d’énergie augmentera de plus de 150 %, notamment en raison du transport aérien.
Disparition de la biodiversité
À mesure que le nombre de touristes augmente, il faut offrir davantage de nouvelles expériences, même si elles empiètent sur des espaces jusque-là immaculés. Les espèces sont perturbées et leurs habitats détruits par le passage des touristes, mais aussi par la construction de nouveaux logements et d’installations d’hébergement.
Destruction des écosystèmes
Les récifs coralliens souffrent énormément de la hausse du tourisme. Ainsi, une plage thaïlandaise, Maya Bay, a dû être fermée aux touristes pour permettre à l’écosystème de diriger. D’autres sites sont détruits par le rejet d’eaux usées dans la mer, le béton, la déforestation, etc.
Comment faire face aux impacts négatifs de l’hypertourisme
L’ impact désastreux du tourisme sur la planète et le climat peut être réduit grâce aucompensation carbone. Les compagnies aériennes ont déjà commencé à surpasser les voyages pour équilibrer leur facture carbone en participant à des projets environnementaux :
- le développement des énergies renouvelables ;
- l’ amélioration de l’efficacité énergétique,
- reboisement, etc.
Cela répond en partie à l’objectif de l’accord signé en 2016 de limiter les émissions de CO2 à partir de l’année prochaine et de les réduire de moitié d’ici 2050.
Une autre façon dont l’Europe envisage de réduire les émissions de gaz à effet de serre est de restaurer le carburant du transport aérien, qui est exempté depuis 1944.