Accueil Web & High-Tech Pourquoi aimer Netflix ?

Pourquoi aimer Netflix ?

Alors que Netflix arrive bientôt et que je suis un amateur de cinéma sous toutes ses formes, j’ai décidé de ne pas céder aux sirènes. Il a il ya quelques années sur la seule réputation du service « magique » qui contient « tout ce qui est bon » J’aurais pu signer un abonnement ou au moins une période d’essai sans même penser. Mais depuis les années, les Français utilisant Netflix avec un VPN pour Netflix m’ont permis de tester le service et les nouvelles de l’arrivée de la VOD géante en France m’ont permis de mieux comprendre certains détails de cette histoire.

Netflix m’a clairement fait vouloir, tant que je n’avais pas la main dessus, maintenant je me rends compte à quel point est un service si proche de la VSD française actuelle. Le petit avantage de quelques séries exclusives et quelques blockbusters de fond de tiroir destinés à la VOD française déjà installée ne me fait pas rêver du tout. La lune de miel n’a pas commencé et c’est fini. C’est pourquoi je ne prendrai pas un abonnement Netflix, croix de fer en bois, si je mens, je dois regarder cinq films Asylum TV d’affilée !

A lire également : Quelles solutions innovantes pour économiser l’énergie ?

1. Les gens ont perdu tout le sens critique de Netflix

Beaucoup de gens adoptent une attitude groupie lorsqu’ils parlent de service en raison de leur réputation. Les gens sont convaincus que le catalogue est fou, que les films sont tous là, mais ce n’est pas le cas. L’interface est agréable à utiliser, mais quand on se rend compte que les classiques du cinéma et les films d’auteur sont incroyablement sous-représentés pour faire de la place aux blockbusters infernaux, nous comprenons à qui ce système est destiné : les blockbusters des dix dernières années.

Donc, mettre en face du service est beau et confortable à utiliser, mais le niveau de contenu n’est pas la gloire, nous sommes loin du rêve promis et il semble qu’en France, pour des préoccupations de droits et de temporalité le choix sera réduit encore plus !

A découvrir également : Comment choisir son casque VR pour jouer au casino ?

2. Temporalité spécifique pour la France

Ne nous trompions pas. Quand il s’agit de films, séries, il n’est absolument pas nécessaire d’avoir toujours « la dernière chose qui sort ». Cependant, payer pour un service spécialement conçu pour afficher des vidéos à la demande signifie ne pas avoir à attendre plus longtemps sur Netflix pour voir un film qui attend de le voir sur TF1 (un an en théorie). Netflix jouera dans deux tableaux. La partie où vous payez un prix fixe pour des films illimités est imposée une période de trois ans avant de voir le film. Qu’est-ce que cela montre clairement ? Vous voulez voir Kung Fu Panda 2 cet été (août 2014) ? Impossible car il a été sorti en octobre 2011 en France. Calme-toi, hein ? Il reste le catalogue de films VOD payés à la demande, en plus de votre Netflix vous pouvez décider de mettre la main sur panier pour vous payer un film très récent, il y a aussi des conditions temporelles qui vous font ne pas être en mesure de le voir en même temps que dans le cinéma et qu’il ne sera pas en mesure de rester longtemps Cette fenêtre payante, sera organisée de côté et sera inclus dans le catalogue gratuit dans les trois ans. Ou pas si votre audition est jugée décevante. La temporalité des 3 années court le risque d’évoluer en 2 ans en VOD, si vous voulez plus de détails, voici un article assez bien construit : http://www.maelstrom-studios.fr/blog/netflix-tout-savoir-sur-la-vod-en-france. Clairement, les délais se poursuivront dans les années à venir, il va changer les lois pour aider X ou Y et très intelligent aujourd’hui qui est en mesure de dire quel sera le calendrier des médias en France en 2018. Ou Pour aller plus vite, cliquez sur cet article Curriculum infographique : Netflix Media Timeline http://www.maelstrom-studios.fr/images/blog/articles/2014-06-16/infographie-la-vod-en-france-2014-netflix-chronologie-des-medias.jpg

3. Netflix clair ne paiera pas d’impôts en France

Là, nous jouons une corde plus complexe. Naturellement Netflix ne vient pas avec des communiqués de presse qui disent « et pour les impôts, bien sûr, nous faisons tout impôt et tirerons bien le pompon sur le gang des Nazes de Chiwawa » et la situation mérite d’être clarifiée, cependant l’information actuelle penchait fortement vers un modèle économique en France qui ferait de la taxe Recette seul Dieu sait où, mais pas avec nous. ****2 Suite de la lecture sur le sujet : http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/larrivee-de-netflix-en-france-se-precise/ Mais je pense que si nous voulons, comme le dit Netflix, changer les mentalités et les lois sur la chronologie des médias en France, nous devons jouer le jeu de la fiscalité sur les revenus générés en France. Et tout suggère que Netflix veut jouer à la victoire sur les deux conseils, malgré les rappels de certaines de nos politiques. En dehors de la question de plus de piratage pour finir par nourrir des gens malhonnêtes qui piratent notre contrat social. Laissez-les nettoyer chez vous.

4. Parce que le catalogue est ennuyé dans tous les sens

Ici difficile à être exhaustif, nous sommes tous sensibles à différentes séries, auteurs, films, acteurs, etc. Mais une chose est certaine autant que j’aime l’interface Netflix autant que j’ai beaucoup de mal à trouver les films que j’aime dedans. Et si vous suivez un peu la communauté Netflix ou si vous avez des gens sur Twitter qui l’utilisent, il n’est pas rare de lire un : « oh merde Spaced vient d’être supprimé. de Netflix ! ou « mais comment puis-je supprimer Apocalypse Now de Netflix ? ! et ne vous attendez pas à voir un jour le bourdonnement du moment « Game Of Thrones » arriver, il semble que pour des raisons de droits n’est pas prêt à arriver sur la plate-forme. Pas de série Utopia, pas de Black Books, Little Britain, d’autre part, vous avez des amis, comme les chaînes TNT donc… Super…

Et que Netflix a bien compris, techniquement ils pourraient bien ne jamais en tirer quelque chose, mais le commerce des droits à l’infini à un coût qui tend à l’infini n’est pas une solution, donc nous coupons le contenu et si mauvais si vous vouliez faire un mois complet de Godard ou Hitchcock, il ne sera jamais possible sur Netflix, à moins que décident de créer ce genre de rétrospective. C’est moche, n’est-ce pas ? D’autant plus que techniquement parlant serait tout à fait possible. La cerise sur le gâteau étant que les services de VOD créent leur série maintenant et ils sont donc uniques à la plate-forme. Orange est le nouveau noir ? Netflix supprimé financé par eux. Plus vous jouez à ce jeu de plateformes, plus vous devrez accumuler d’abonnements. 5. Téléchargement illégal plus rapide, plus efficace et qualitatif

Et à la fin, voici mon petit favori. Bittorrent et compagnie. Avec un Hadopi à couper le souffle et des films qui commencent à être distribués à nouveau avec un changement dans le monde, nous voyons de plus en plus d’équipes offrant une vraie HD propre, des rips disponibles avant la sortie en salle, des sous-titres et des flux audio qui poussent à l’œuvre originale au maximum et c’est ainsi que vous finissez par regarder The Raid 2, chargé en une heure, Full HD 1080p, arraché d’un Blu-Ray avec des pistes audio et des sous-titres à choisir en anglais ou en indonésien. Nous avons choisi l’audio indonésien sous-titres anglais pour un plaisir que le cinéma ne nous offre jamais et que la VOD sera difficile à rivaliser. Ou Kubrick complète trois clics de vous, pendant des heures d’un film que Netflix n’offre pas. Oui Netflix n’a pas toutes les œuvres Kubrick, comment se montrer passionné par le cinéma quand vous avez un catalogue si réduit à des œuvres fondatrices ? La VOD est cool, mais offre une qualité de récolte inférieure et une qualité technique inférieure. Comme il est encore possible en 2014 ? Je ne vous exhorte pas à pirater, c’est mal et dangereux, mais admettre que c’est tentant ?

En conclusion

Merci à Netflix pour avoir mis un électrochoc dans le monde de la VOD en France, mais je ne souscris pas à une offre aussi pauvre et inqualitative. Le buzz orchestré ces derniers mois autour de son arrivée reste la preuve que le produit lui-même n’est pas suffisant et qu’il est nécessaire de faire tout cela moussé pour que les Français s’inscrivent en masse. Je veux une plate-forme simple techniquement et gérée de façon GIE avec l’état qui a un pied sur le cadre de la porte. Je veux une plateforme unique en France, la seule autorisée à vendre la culture numérique (musique, livres, films, séries). Je veux une plateforme incontournable pour toute marque souhaitant explorer son contenu en France. Je veux une plateforme qui paie vos impôts, vos impôts, vos collaborateurs en France. Je veux un seul catalogue, un faible coût de entrée pour les amateurs. Je veux une solution technique qui nous permette d’accumuler à long terme toutes nos œuvres numériques ou numérisées. Je veux une chronologie réduite à zéro, et dès que le maître HD sera prêt, nous pourrons regarder le film le jour de la sortie du théâtre. Paiement d’une redevance plus des frais de micropaiement pour le contenu récent. Et surtout une plate-forme, strictement une. Fatigué d’être dicté aux médias d’être assistés par des catalogues accords entre les impôts et les multinationales lointaines. Ce service là-bas, je suis prêt à payer 30€/mois pour bénéficier de toute la musique, livres et films possibles, même en attendant 3 ou 6 mois payant l’histoire pour leur permettre de vivre un petit abonnement pré-VSD vie. Pour rigueur. Dans le pire des cas, si ça veut dire que les 50 meilleurs rois ne pourront pas acheter une île privée à leurs enfants pour leur anniversaire, ça n’a pas vraiment d’importance, non ?

ARTICLES LIÉS