Accueil Immobilier Marché immobilier 2021 : tendances et évolutions pour le dernier trimestre

Marché immobilier 2021 : tendances et évolutions pour le dernier trimestre

Le marché du logement, qui a étonnamment bien résisté à la crise, continue de surfer sur la vague d’enthousiasme des Français pour l’immobilier. Le marché est peu approvisionné, mais la demande est forte. Les taux d’emprunt extrêmement bas et l’épargne élevée des ménages sont à l’origine de cette tendance. Est-ce le bon moment pour acheter un logement, qu’il s’agisse de votre résidence personnelle ou d’un immeuble de rapport ? Pour ce dernier trimestre 2021, nous avons dressé une liste de tendances et d’actualités immobilières.

La confiance des ménages s’est considérablement améliorée

La confiance des ménages, qui avait été mise à mal par la crise sanitaire, s’est nettement améliorée et se situe actuellement au-dessus de sa moyenne de longue période. L’allègement progressif des contraintes sanitaires rendu possible par la vaccination, ainsi que la possibilité d’une sortie de crise, ont amélioré la perception de l’économie par les Français. De manière générale, l’effet de la crise sanitaire sur les revenus des familles et sur l’économie est moins important que prévu.

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Le nombre de rachats de crédits immobiliers ne cesse d’augmenter

Le volume des prêts immobiliers pouvant être rachetés ou renégociés est considérable. Les renégociations et rachats représentaient 37% des nouveaux prêts immobiliers en janvier 2016. En 2021, cela représente toutefois plus de 15 % des demandes, indique la Banque de France dans son actualisation.

  • En octobre, les taux immobiliers ont poursuivi leur tendance à la baisse amorcée quelques mois plus tôt. En effet, la plupart des valeurs continuent de baisser. Cependant, dans le détail, les taux minimums sont en légère hausse. L’objectif des banques de restaurer leurs marges explique ces hausses.
  • Autre facteur à prendre en compte ce trimestre, la hausse des OAT (Obligations Assimilables du Trésor) qui passe de -0,05% à +0,11%. Ces OAT, pour rappel, servent de référence pour les taux des prêts immobiliers. Or, il semble que cette hausse ait eu peu d’effet sur les taux des prêts immobiliers. Et rien ne laisse présager une hausse significative des prix avant la fin de l’année.

Les emprunteurs doivent pouvoir continuer à bénéficier de taux d’intérêt bas pour leur rachat ou leur renégociation. Que vous soyez propriétaire ou locataire, salarié ou artisan, célibataire ou en famille, les solutions de regroupement de prêts proposées par Partners Finances sont adaptées à vos besoins.

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 » Comme les mesures du HCSF entreront en vigueur en janvier 2022, il est judicieux de vérifier dès maintenant la viabilité de votre projet. Pour ce faire, vous pouvez utiliser l’un des nombreux programmes de simulation de regroupement de prêts disponibles qui déterminera votre capacité d’emprunt et créera pour vous une stratégie de financement complète  » conseille Partners Finances, acteur majeur de l’intermédiation en regroupement de crédits en France.

Les prix augmentent dans les échoppes parisiennes, les villes moyennes et les zones rurales

En France, les prix continuent de grimper (et même s’accélèrent quelque peu) en 2021, avec une hausse de +5,1 % sur un an, contre 1,4 % pour l’inflation globale des prix. À l’exception de Paris, qui garde le rythme, pratiquement toutes les régions sont inquiètes. Sur un an, la hausse en province est même de 5,7 %. Contrairement aux années passées, les prix des maisons augmentent actuellement plus vite que ceux des appartements (5,2 % contre 5,0 % ). C’est particulièrement vrai en Île-de-France, où les prix des maisons ont augmenté de 6,1 %.

À Paris (-0,9 %), où les prix avaient fortement augmenté au cours des dix dernières années, ils se stabilisent, voire baissent légèrement. Les Français s’éloignent des grandes villes et cherchent des maisons en raison du problème de santé, mais surtout en raison de la croissance continue du télétravail dans de nombreuses entreprises.

Les maisons sont plus populaires qu’elles ne l’ont jamais été

L’enfermement, l’essor du télétravail, le besoin d’espace et de verdure ont augmenté. Le prix des maisons a ainsi augmenté presque deux fois plus vite que celui des appartements (+6% contre +3,4%) en un an.

  • Les résidences secondaires sont de plus en plus prisées en raison de la question des soins de santé. Si seulement 12% des Français possèdent déjà une telle résidence, 17% l’envisagent.
  • Autre nouvelle tendance, l’émergence de l’idée d’une résidence semi principale. Pendant la crise, plus de 6 télétravailleurs sur 10 ont déclaré passer plus de temps dans leur résidence secondaire, et 40 % des télétravailleurs réguliers prévoient d’y passer près de la moitié de l’année.

Des conditions économiques changeantes

Malgré l’annonce d’une quatrième vague de Covid, l’économie française se redresse bien après un été difficile. Après une baisse de 8 % en 2020, l’INSEE prévoit désormais une croissance de 6,25 % en 2021. Même si les approvisionnements en matières premières et en composants électroniques jettent une ombre sur ce tableau encourageant, la reprise ramène l’activité à un niveau très proche de celui d’avant-crise. La Bourse a ainsi maintenu sa trajectoire ascendante, le CAC 40 évoluant entre 6 700 et 6 800 depuis le 1er septembre.

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