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Faut-il faire le diagnostic mérule ?

Contrairement à d’autres diagnostics immobiliers, il n’est pas encore nécessaire de détecter la présence de merulus, bien que les risques associés soient extrêmement importants. Explications.

Quels sont les risques posés par le merulus ?

Parmi les 40 champignons qui peuvent infester les bois d’une maison et qui peuvent causer une dégradation partielle ou une destruction complète, le merulus est sans doute le plus dangereux. Il se développe dans un environnement humide (condensat), chaud (présence d’un pont thermique) et confiné (non ventilé). Pire encore, sa présence n’est pas immédiatement détectable, tant que le carpophore (la partie aérienne du champignon). Il est donc nécessaire de veiller à ce que le bâtiment ancien ou nouveau soit conforme aux échelles d’eau, thermiques et aériennes afin d’éviter le développement du merulus.

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Un travail inapproprié favorise le développement du merulus

Selon un guide publié par le ministère du Développement durable sur le merulus, différents types de travaux peuvent promouvoir son apparence. Parmi les plus communssont :

  • Amélioration de l’environnement de la maison : dans l’ancien bâtiment, il faut veiller à respecter la pierre tampon de l’environnement environnant et dans le bâtiment récent, afin de ne pas casser le boîtier étanche.
  • Interventions sur les plâtres intérieurs : dans les bâtiments anciens et récents (dans une moindre mesure), des précautions doivent être prises pour assurer la perméabilité et une bonne ventilation des surfaces internes des murs.
  • Interventions sur la menuiserie en bois : dans l’ancien bâtiment, la circulation de l’air de la menuiserie ne doit pas être contrôlée sans tenir compte de leur rôle dans la ventilation des locaux et dans les bâtiments récents les ouvertures de ventilation des locaux situés dans la menuiserie.
  • Le développement d’un sous-sol : dans l’ancien bâtiment, il est nécessaire d’offrirpour la perméabilité des surfaces et leur rôle, et quel que soit le type de bâtiment, ne bloquez pas la ventilation des locaux.
  • La couverture d’unparquet : dans les bâtiments anciens et récents (dans une moindre mesure pour les parquets sur dalles de béton), il faut veiller à ce que le bois soit correctement ventilé.
  • Installation et rénovation d’une pièce humide (cuisine, salle de bains,…) : quel que soit le bâtiment, et il est nécessaire d’assurer la ventilation de ce type de pièce.
  • Installation ou isolation d’un grenier : dans les bâtiments anciens et récents, il est nécessaire de s’assurer que ces pièces et tous les bois sont correctement ventilés.

Que faire pour prévenir les risques ?

Vous devez surveiller et maintenir pour éviter mieux. Souvent, la vigilance doit être accrue après un phénomène significatif de pluie et régulièrement, de toiture, de façades, de fuites de ventilation, etc. En cas de doute, il est nécessaire d’engager immédiatement un expert diagnostique professionnel dans les pathologies du bois. Il aura alors effetun diagnostic dans des zones visibles et accessibles sans démontage, dépôt ou prélèvement d’échantillons destructeurs et, si nécessaire, définir les mesures à prendre (assainissement, séchage, traitements de guérison, etc.).

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Et la réglementation dans tout ça ?

Sous réserve d’un régime beaucoup moins rigoureux de termites, la législation évolue toujours. En effet, depuis la loi ALUR, le propriétaire dont la propriété est infestée par la merula doit en informer sa mairie. En cas de présence dans plusieurs localités voisines, le préfet peut déterminer, par ordre, une ou plusieurs « zones de présence à risque de mérule ». Dans le cadre d’une vente, si le bien se trouve dans une zone de présence, le vendeur doit informer l’acheteur de la présence d’un risque, sans plus de détails. Douteux, il est nécessaire d’engager immédiatement un expert diagnostique professionnel dans les pathologies du bois. Il fera ensuite un diagnostic dans les zones visibles etaccessibles sans démontage, dépôt ou prélèvement d’échantillons destructeurs et, si nécessaire, définir les mesures à prendre (assainissement, séchage, traitements curatifs, etc.).

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